mercredi 22 juillet 2009

MURAT S'ETAGE SUR LES FLANCS DE LA BUTTE DE BONNEVIE



somptueuses fleurs de la montagne autour de Murat.

Murat est au centre de trois pitons escarpés : - la butte de Bonnevie couronnée d'une statue de Notre-Dame à l'Ouest, à l'emplacement duquel s'élevait jadis un château - le rocher de Chastel au Nord-Ouest - le rocher de Bredons surmonté de son église prieurale romane.



Jolies halles d'architecture métallique du 19° siècle rappelant les pavillons de Baltard.




A gauche, les halles au centre de la cité et au fond, la butte de Bonnevie surmontée de la statue blanche de Notre-Dame.



Des maisons typiques de Murat aux toits de lauze.








LA CHAPELLE DE BREDONS

Photo prise d'une des terrasses de la ville de MURAT.

La chapelle de Bredons domine MURAT du haut de son éperon rocheux. Propriété des moines bénédictins de Cluny dès 1060, du prieuré bénédictin, seule subsiste cette petite église fortifiée du 11° siècle. Le portail du flanc sud est décoré de billettes. Nous n'avons pas pû visiter l'intérieur mais on nous a dit dans le village qu'il existait une belle série de retables en bois doré.

Le village d'Albepierre-Bredons est bâti sur une colline volcanique qui domine la vallée de l'Alagnon. J'ai personnellement apprécié la visite du village car il m'a rappelé qu'il était le cadre d'un roman délicieux "LA SOUPE A LA FOURCHETTE". Ce roman de Jean Anglade, je l'ai lu et relu je ne sais combien de fois : cette succulente "soupe" est l'histoire d'une petite marseillaise réfugiée dans une famille d'auvergnats pendant la guerre et qui découvre l'auvergne et la fameuse soupe à la fourchette.

Eglise prieurale clunisienne de Bredons, inscrite comme monument historique depuis 1840.

EN ROUTE POUR LE BARRAGE DE LANAU


Une photo classique comme il en existe des milliers en France : sur la place de l'église du village, l'édifice (celle-ci date du 12è siècle) et le monument aux morts. Ainsi venant de Murat, en direction de Saint-Flour, nous nous attardons dans le joli village de ROFFIAC dont l'église possède un clocher à peigne. Elle appartenait au château qui date du 14° siècle mais dont il ne reste plus qu'une tour.

L'église et son clocher à peigne


La tour restant du château auquel était rattachée l'église






Au détour d'un chemin : un "travail" à ferrer




En descendant les rues pentues du village vers le Riou, nous avons découvert un charmant petit cabanon qui n'a malheureusement plus d'utilité (comme les lavoirs dans d'autres endroits). C'est un mécanisme en bois pour "travail à ferrer". Il servait à l'époque où les boeufs travaillant sous le joug, marchaient sur les sols gravillonnés. Le boeuf à ferrer était entravé dans ce "travail à ferrer". Le maréchal-ferrant nettoyait le sabot de la bête puis préparait la surface en taillant dans la corne. Le fer chauffé au rouge était posé sur le sabot et fixé avec des clous.



La Truyère a creusé dans les plateaux granitiques des monts d'Auvergne, des gorges étroites et grandioses. Des barrages ont transformé son cours en lacs de retenue pour l'industrie de la houille blanche, tels que le barrage de Sarran, la retenue de Grandval enjambée par l'ouvrage d'art conçu par Gustave Eiffel, le viaduc de Garabit et, ci-dessus, le barrage de Lanau.

Vue sur les gorges sinueuses de la Truyère : toujours un ravissement pour les yeux (ci-dessus et ci-dessous).